Au programme
1. Présentation de l'événement par Laila, créatrice des affiches du festival.
Durant ces 3' de prise de parole, on entend la colère du quartier suite aux immeubles écroulés de la rue d'Aubagne, les règles de vie au sein du festival et enfin l'explication de la politique du prix libre.
Il nous a semblé essentiel de commencer par cela pour que vous puissiez comprendre l'esprit de ce collectif. Voici pour vous à présent et en différé une peu de cet esprit qui vient à vous. En espérant que cela vous donnera l'envie de participer l'année prochaine à la 7ème édition.
2. Une rencontre avec 4 membres du collectif ALARM.
Tiago, Lexane, Etienne, Alexandre
Nous sommes en direct de LA DAR LAMIFA, les balances ont lieu sur scène pour le concert de VelVetine le soir même. Nous sommes sur la mezzanine.
Dès le début de l'entretien, le ton est donné. Dans ce collectif, réuni dans cette salle de la rue d'Aubagne, on a conscience que la lutte est surtout politique. L'exploitation animale, les inégalités et les maltraitances sociales sont autant de sujets de lutte. L'oppression doit cesser, et tout dans ce quartier nous montre qu'il y a urgence. La plaine non loin de là, les immeubles de la rue d'Aubagne, écroulés, stigmates d'une société qui abandonne les plus fragiles et cherche à les remplacer par la bourgeoisie.
Les moyens utilisés par ALARM portent en eux le ferment de la colère créatrice. Des affiches aux gâteaux en passant par l'art de réunir les ami.e.s de toutes les luttes, l'inventivité de ALARM est nourrie de l'intransigeance. Ecoutez-les, ils ont à vous dire des choses. Et si vous passez par Marseille, rencontrez-les.