Il avait promis de nous en libérer
Le 30 juin prochain et une semaine plus tard le 7 juillet, les électeur·ices français·es sont convoqué·es aux urnes pour élire leurs député·es. A quoi pensait EM lorsqu'il a dissout l'Assemblée Nationale ? Un calcul politique, un coup de poker, le tout sous une bonne dose d'égocentrisme crasse? Il a créé un péril national pour cause de vexation et aujourd'hui cette dissolution est une aubaine pour le RN (75% des personnes de proximité partisane y sont favorables*) là où la gauche du Nouveau Front Populaire ou Renaissance la perçoivent à l'inverse (respectivement favorables à 43 et 42%). Hubris ultime après avoir perdu la face aux élections européenes, acte de traitrise face à la chose publique qui dans le fond ne nous surprend que peu. Nous le connaissons ce monstre de vanité, autoritariste sans vergogne et éborgneur dont il fallait se méfier. Celui qui révélait sa pédanterie en déclarant le 1er mai 2017, déconsidérant la parole des non savant·es :