Temps d'écoute : 30'21''
 

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Lien vers la 2ème partie du reportage.

Le specisme, une idéologie infiltrée dans nos cerveaux sous couvert de tradition, d'ordre naturel, d'humanité et qui aurait pu jamais n'être remise en cause si la souffrance ne s'exprimait pas, chaque jour assourdissante dans les cris des animaux-victimes qui déchirent nos consciences.

Ce dogme est responsable de milliards de morts violentes d'individus animaux chaque année. Abattus ou extraits de leur milieu, chacun est réifié ce qui facilite une dissonance cognitive coupable. On aime les animaux et pourtant, caressant son chien, chacun·e est capable de laisser égorger ou agoniser qui deviendra un repas.

Cette idéologie présume de la supériorité humaine, infériorise les individus animaux et invisibilise leurs aspirations et leur envie de vivre.

Au nom de la sentience* des autres animaux, des hommes et des femmes demandent la fin du spécisme. Antispécistes déclaré·e·s, c'est par Éthique qu'iels s'opposent déclarant politiquement qu'un autre monde est possible.

En France, iels marchaient à Marseille le 24 août dernier pour demander la fin du spécisme lors de la Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme. Toute l'équipe de NONBi était présente pour capter et témoigner de la vitalité de cette mobilisation au nom des animaux.

Voici la première partie des entretiens menés durant la marche.

Sentience :

Faculté pour un être vivant de ressentir des émotions et de la souffrance tout en ayant un intérêt à sa propre vie. Cela confère à ces êtres une individualité dont émergent le droit à vivre et à ne pas souffrir. Pour la première fois, on n'englobe plus les animaux dans l'idée de nature. Ils prennent une place que les humains doivent éthiquement leur donner dans une égale considération de l'aspiration à vivre.