Il manquerait donc des éléments pour que ce procès puisse se tenir !
Plus précisément, voici l'information que nous avons reçue de la part du Parquet : "En l’absence de l’une des personnes convoquées, le tribunal a décidé de renvoyer le dossier au 28 juin." Le frère en l'occurence, qui n'est pas lui-même enregistré comme éleveur au registre professionnel devient l'argument de défosse pour le tribunal. Une seule personne est responsable et devrait répondre des faits reprochés. Il représente la gérance de son affaire et doit répondre devant la loi. Responsabilité diluée, largesses, demande d'avocat alors même que Mr Pollet avait un an pour se préparer... Force est de constater que la procédure traîne, ou qu'on la fait traîner.
Concernant, les deux personnes moutons, il semblerait que rien ne soit fait pour leur porter secours. Le Parquet nous répond que "dans [ce] second dossier [...], les investigations se poursuivent." Il est donc plus qu probable, que ce délai de 6 mois avant d'enquéter de manière poussée aura scellé le sort de ces deux personnes. Pourtant avec la collection de PV depuis 30 ans, les images et les éléments en notre possession, tout indique de manière évidente la récidive. Pourquoi ce procès ne peut-il avoir lieu ? Parce qu'il y a une connivence compassionnelle. On peut lire dans La voix du Nord ce jour le propos du Juge : "On parle de 108 infractions à 100€ ... soit près de 11·000€, ce n'est pas rien..." Beaucoup de justiciables payent cher, or ici on fait deux poids deux mesures. 30 ans d'atermoiement, c'est une complicité systémique. On protège l'éleveur, on rejette l'idée de maltraitance sur personnes animales. Hamlet déclarerait qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark.