En plein questionnement sur la violence de nos sociétés où les suprémacismes résistent farouchement à laisser la place aux "minorités" d’opposition à leur dogme, tant dans les domaines du genrement, de l'idéologisme, du classisme, du racisme, du spécisme, il émergerait une cause sociologique commune, un moteur oppressif systémiquement commun, le masculinisme.
Le mâle ne supporte aucune critique puisqu'il est vertueux. Il se pare des atours de la raison pour asseoir sa domination sur les pensées, les corps et les organisations.
Dans cette conférence, Adrian Debord, montre comment la symbolique viriliste est celle de l’appropriation et de la manipulation des imaginaires. Selon lui, de fait, elle soumet les animaux autant que les femmes. Noblesse et force, sont des vertus imposées par la virilité pour garder le pouvoir d’appropriation des corps.
Pour réfléchir le spécisme il faut réfléchir la masculinité, une culture violente de la chasse et du viol.
Ayant suivi un cursus en Sociologie, en Anthropologie et Lettres, Adrian Debord est aujourd’hui chercheur en sociologie, spécialisé dans l'étude des oppressions et de la domination. Il est également militant antispéciste et a co-fondé l'Université d'Eté de la Libération Animale en 2018.
Crédits:
Un podcast enregistré le 25 octobre 2020 lors du FESTIVAL CAUSE ANIMALE, à Dijon au Quartier Libre des Lentillères.
Moyens techniques : NONBI Radio, réalisation Néo, musique générique version instrumentale de "Traverser la rue" de L'1consolable